Ma nouvelle vie au portugal

Ma nouvelle vie au portugal

Nouveau logement

   Nous venons tout juste d'emménager pour 1 mois dans un nouveau logement. Les extérieurs sont magnifiques. La maison est grande et spacieuse, mais bizarrement j'en viens presque à regretter notre ancien apparemment. Je ne l'aimais pourtant pas ; situé dans une cité portugaise, il fallait compter 20 min de marche pour atteindre la gare. Il sentait le renfermé et la cuisine me dégoûtée littéralement. Les ustensiles, les plaques de cuissons, le four... tout était sale et collant. Comment pouvaient-ils louer en l'état ? Les voisins du dessus étaient bruyants avec leur musique à fond le week-end et leurs pas lourds. Mais malgré tout, cela faisait presque un mois que j'y vivais et j'y avais trouvé des points de repères. Je savais où me rendre pour tirer de l'argent, faire mes courses, atteindre la gare pour aller d'un point A à un point B. Je commençais seulement à connaître les lignes desservies. Et surtout, j'avais accès à un wifi public payant. Okay, il n'était pas au top mais je pouvais m'y connecter pour discuter avec les amis, la famille, faire des recherches...

Ici je dois tout reprendre de zéro une seconde fois. Nous ne vivons plus du tout au même endroit. Beaucoup plus excentré. Je me sentais déjà loin de tout lors de mon arrivée au Portugal mais là, j'avais l'impression de me retrouver dans une prison dorée.

Lors de notre arrivée, je fûts subjuguée par les lieux ; le terrain autour de la maison était immense, des arbres fruitiers à perte de vue. Une terrasse magnifique possédant une table ronde en pierre encerclant un immense arbre. La véranda, aux portes vitrées, donnait sur celle-ci. La nuit, la vue était tout simplement magique ; un ciel totalement dégagé nous offrait ses plus belles étoiles. Notre chambre et son balcon donnaient vue sur le jardin en contre bas. Au petit matin, l'ouverture des volets laissait entrée cette lumière chaleureuse et offrait un décors paisible. Le soir, une fois l'heure arrivée de les refermer, la lune s'offrait à nous comme pour nous souhaiter une agréable nuit.

   Une fois ce coin de paradis approprié, je pris conscience que sans internet et sans moyen de transport à proximité j'allais me sentir seule. J'avais peur de m'ennuyer à mourir.

Avant mon arrivée au Portugal j'avais une vie plutôt bien remplie, et lorsque l'on supprime du jour au lendemain tout ce qui faisait de nous ce que nous sommes ; le travail, la famille, les amis, nos points de repères quotidiens, notre langue maternelle et les choses les plus banales comme la télé ou internet... Il y a des jours où même le paradis à un goût amer...

 

   Demain est un autre jour, à moi de l'écrire différemment pour qu'il puisse m'appartenir...

 

 

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01/05/2017
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